vendredi, décembre 22, 2006

Réflexion sur le hasard & la destinée de l’HUMANITÉ!

Voici ma réflexion (ou pensée) sur le hasard : d’après-moi et selon mon intuition profonde je pense qu’il n’y a point de hasard dans la VIE… car nous provenons de la nature (ou du Tout) et nous retournons vers la Nature (ou vers le Grand Tout). Malgré le mystère qui persiste toujours encore sur le hasard ou le destin de l’Homme et cela même si la science n’arrive pas encore à percer le secret ultime de l’Homme et de son destin. Nous pouvons néanmoins quand même nous réjouir puisqu’elle tente de son mieux de percer le secret et ainsi trouver la clé qui nous permettra de démystifier ce qu’est vraiment le hasard?
Déjà, nous entrevoyons sa tentative de défrichement (ou décodage) par les lois de la Probabilité ainsi que par la Synchronicité (qui sont les hasards nécessaires dans notre existence). Alors même si la Science n’est pas encore en mesure de nous expliquer en profondeur « les lois du hasard »; ne soyons pas dupes — restons et gardons l’esprit ouvert sur le mysticisme du « hasard » et du « destin », car ce n’est pas parce que l’on ne connaît pas tout à fait bien une chose qu’on devrait nécessairement suspendre notre jugement et vaquer à d’autres occupations plus prioritaires et importantes…Il en est question de l’avenir de l’homme et de son destin alors n’arrêtons pas notre « réflexions et émerveillement » sur ce concept tellement mystérieux et énigmatique qu’est le hasard!!!
D’ailleurs, en ce qui me concerne – je stipule et soutiens comme thèse qu’il n’y a pas de hasard dans la vie et qu’il n’arrive rien pour rien dans la vie d’une personne… et que tout a été écrite dans sa destinée et qu’il ne fait que suivre « la Volonté de la Fatalité » ou du destin et cela malgré que nous croyons que nous sommes totalement libres et que nous ne parvenons pas encore à percer et déchiffrer le secret du fameux concept de hasard!! En bref, n’oublions pas que l’Homme est toujours à la hauteur de ses pensées et qui sait? Peut-être, un jour la Science découvrira par hasard les « lois secrètes du hasard » et aura ainsi trouvé la fameuse « clé magique» du destin de l’Homme!!???



mardi, juillet 25, 2006

FROMM, ERICH



«La première démarche qui s’impose est de prendre conscience que l’amour est un art, tout comme vivre est un art» ERICH FROMM

L'ART D'AIMER!!!

« L’amour est-il un art? En ce cas, il requiert connaissance et effort. Ou bien l’amour est-il une sensation agréable, dont l’expérience est affaire de hasard, ce dans quoi l’on « tombe » si la chance vous sourit? Ce petit livre se fonde sur la première prémisse, bien que sans nul doute la plupart des gens croient aujourd’hui en la seconde. Non point que les gens s’imaginent que l’amour soit sans importance. Ils en sont affamés, ils vont voir d’innombrables films sur des histoires d’amour heureuses et malheureuses, ils écoutent des centaines de chansons d’amour des plus médiocres – et, cependant, presque personne ne pense avoir tant soit peu à apprendre sur l’amour. Cette attitude singulière relève de plusieurs prémisses, séparément ou conjointement, tendent à la soutenir. Pour la plupart, le problème essentiel de l’amour est d’être aimé plutôt que d’aimer, d’être capable d’amour.

Dès lors, leur problème est de savoir comment être aimé, comment être aimable? En quête de ce but, ils suivent différentes voies. L’une d’elles, plus masculines, est de remporter des succès, de s’affirmer en puissance et richesse dans les limites de sa position sociale. Une autre, plus féminine, est de chercher à plaire, en cultivant son corps, sa toilette, etc. D’autres moyens de séduire sont communs aux deux sexes : développer des manières avenantes, une conversation agréable, se montrer attentionné, modeste, inoffensif. Bien des façons de se rendre aimable sont identiques à celles qui sont utilisées pour remporter des succès, pour se « faire des amis et agir sur autrui ». À vrai dire, ce que la plupart des gens dans notre culture entendent par être aimable, consiste essentiellement en un mélange de popularité et de sex appeal. Une seconde prémisse sous-jacente à l’attitude selon laquelle il n’y a rien à apprendre sur l’amour revient à supposer que le problème de l’amour est un problème d’objet, et non un problème de faculté. Les gens pensent qu’il est simple d’aimer, mais qu’il est difficile de découvrir le « bon objet » à aimer – ou qui les aimera. Cette attitude découle de plusieurs raisons enracinées dans le développement de la société moderne. Mentionnons, entre autres, le changement important qui se produisit au vingtième siècle quant au choix d’un « objet d’amour ». À la période victorienne, l’amour n’était que rarement une expérience personnelle spontanée pouvant ensuite mener au mariage. Au contraire, le mariage était contracté par convention – soit par les familles respectives, soit par un médiateur, soit sans l’aide de t’els intermédiaires; il était conclu sur la base de considérations sociales, et l’on supposait que, le mariage conclu, l’amour s’épanouirait. Au cours des quelques dernières générations, le concept d’amour romantique est devenu presque universel dans le monde occidental. Aux États-Unis, bien que des considérations de nature conventionnelle n’aient pas complètement disparu, c’est surtout "l’amour romantique" que l’on recherche, l’expérience personnelle de l’amour qui, ensuite, conduira au mariage. Ce nouveau concept de liberté dans l’amour doit avoir fortement rehaussé l’importance de l’objet au détriment de l’importance de la fonction. Un autre trait caractéristique de la culture contemporaine est étroitement lié à ce facteur.

Toute notre culture se fonde sur un appétit d’achat, sur l’idée d’un échange mutuellement profitable. L’homme moderne trouve son bonheur à regarder avec frénésie les vitrines des magasins et à acheter tout ce que ses moyens lui permettent d’acquérir, en argent comptant ou à tempérament. Il (ou elle) regarde les gens de la même façon. Pour l’homme, une fille attrayante — et pour la femme, un homme séduisant – sont les prix qu’ils convoitent. « Attrayant » signifie d’habitude un joli paquet de qualités qui jouissent de popularité et sont recherchées sur le marché de la personnalité. Ce qui spécifiquement rend une personne attrayante dépend de la vogue du temps, au physique comme au moral. Durant les années vingt, une femme qui buvait et fumait, rude et sensuelle, était attrayante; aujourd’hui, la mode exige plus de réserve et d’attachement au foyer. À la fin du dix-neuvième et au début de ce siècle, on attendait d’un homme qu’il soit agressif et ambitieux – aujourd’hui, il doit être sociable et tolérant – afin d’être un « paquet » séduisant. En tout cas, la sensation de tomber amoureux ne se développe d’habitude qu’en regard de ces denrées humaines qui sont à la portée des possibilités d’échange propres à chacun. J’entreprends une affaire; l’objet doit être désirable quant à sa valeur sociable et en même temps doit me désirer, considération faite à la fois de mes biens et de mes virtualités manifestes et latentes. Ainsi deux personnes tombent-elles amoureuses lorsqu’elles ont le sentiment d’avoir découvert le meilleur objet disponible sur le marché, compte tenu des limitations de leur propre valeur d’échange. Souvent, comme lords de l’achat d’une propriété immobilière, les potentialités cachées qui peuvent être développées jouent un rôle considérable dans cette transaction.

Dans une culture où prévaut l’orientation commerciale et dans laquelle le succès matériel constitue la valeur éminente, il n’y a guère de quoi s’étonner que les relations amoureuses suivent le même modèle d’échange que celui qui gouverne le marché des affaires et du travail. La troisième erreur amenant à supposer qu’il n’y a rien à apprendre sur l’amour réside dans la confusion entre l’expérience initiale de « tomber » amoureux et l’état permanent d’être amoureux, ou mieux encore, de « se tenir » dans l’amour. Si deux personnes qui sont étrangères, comme nous le sommes tous, laissent soudainement s’abattre le mur qui les séparait, et se sentent proche, se sentent une, ce moment d’unicité est une des expériences les plus vivifiantes et les plus émouvantes de la vie. Il est d’autant plus merveilleux et miraculeux pour les personnes qui ont vécu séparées, isolées, sans amour. Ce miracle de soudaine intimité est souvent facilité s’il s’associe à, ou est suscité par, l’attraction et la consommation sexuelles. Cependant, de par sa nature même, ce type d’amour n’est pas durable. Les deux personnes s’accoutument l’une à l’autre, leur intimité perd de plus en plus son caractère miraculeux, jusqu’à ce que leur antagonisme, leurs déceptions, leur ennui mutuel, tuent ce qui a pu subsister de l’émoi initial. Mais voilà, au début elles ne se doutent de rien : elles prennent, en effet, l’intensité de l’engouement, cet état d’être « fou » l’un de l’autre, pour une preuve de l’intensité de leur amour, alors que cela ne fait que révéler le degré de leur solitude antérieure. Cette attitude – selon laquelle rien n’est plus facile que d’aimer – est restée l’idée dominante sur l’amour malgré les témoignages accablants du contraire. Il n’y a guère d’activité, d’entreprise, dans laquelle on s’engage avec des espoirs et attentes aussi démesurés, et qui pourtant échoue aussi régulièrement que l’amour. Si tel était le cas pour toute autre activité, les gens seraient avides de connaître les raisons de cet échec et d’apprendre comment y remédier – ou bien ils renonceraient à cette activité. Puisque le second terme de cette alternative est impossible dans le cas de l’amour, il semble qu’il n’y ait qu’une seule façon efficace de surmonter l’échec de l’amour.

La première démarche qui s’impose est de prendre conscience que l’amour est un art, tout comme vivre est un art; si nous voulons apprendre comment aimer, nous devons procéder de la même manière que pour apprendre n’importe quel autre art, à savoir la musique, la peinture, la charpenterie, ou l’art de la médecine ou de la mécanique. Quelles sont les étapes nécessaires à l’apprentissage de tout art? On peut par commodité distinguer deux parties dans le processus d’apprentissage d’un art : la maîtrise de la théorie et la maîtrise de la pratique. Si je désire apprendre l’art de médecine, il me faut d’abord connaître les faits touchants au corps humain et aux diverses maladies. Lorsque j’ai acquis cet ensemble de connaissances théoriques, je ne suis encore compétent en aucune façon dans l’art de la médecine. Je ne deviendrai un maître dans cet art qu’après une longue pratique, jusqu’à ce que finalement les résultats de ma connaissance théorique et les résultats de ma pratique fusionnent en un tout – mon intuition, essence de la maîtrise de tout art. Mais, outre l’apprentissage de la théorie et de la pratique, il y a un troisième facteur nécessaire pour devenir un maître dans quelque art que ce soit – la maîtrise de l’art doit être d’une préoccupation ultime; il importe que rien au monde n’ait plus d’importance que l’art. Ceci vaut pour la musique, la médecine, la charpenterie – et pour l’amour. Et, peut-être, trouvons- nous ici la réponse à la question de savoir pourquoi les membres de notre culture essaient si rarement d’apprendre cet art, en dépit de leurs échecs manifestes : c’est que, malgré un insatiable appétit d’amours, profondément enraciné, presque tout le reste passe pour plus important : le succès, le prestige, l’argent, le pouvoir – nous consacrons la presque totalité de notre énergie à apprendre comment atteindre ces objectifs, et nous n’en réservons quasi pas à APPRENDRE L’ART D’AIMER!!!

Serait-ce que les seules choses considérées comme valant la peine d’être apprises sont celles qui permettent de gagner de l’argent ou du prestige, tandis que l’amour, qui profite « seulement » à l’âme, mais n’est d’aucun profit au sens moderne, serait un luxe auquel nous n’avons pas le droit de consacrer beaucoup d’énergie? Quoi qu’il en soit, la discussion qui suit traitera de l’art d’aimer en se référant aux distinctions déjà mentionnées : d’abord, je discuterai de la théorie de l’amour – et ceci occupera la majeure partie de ce livre; après quoi, je discuterai de la pratique de l’amour – du peu qui puisse être dit sur la pratique en cette matière, comme d’ailleurs en tout autre[1]»
[1] C’est l’introduction de « L’art d’aimer » du philosophe et psychanalyste - Erich Fromm de l’école de Francfort qui me touche droit au cœur.

dimanche, juin 18, 2006

CONCEPTION DE VIE...

«Ceux qui manquent de courage ont toujours une philosophie pour le justifier.» [ALBERT CAMUS]

«En vérité, le chemin importe peu, la volonté d'arriver, suffit à tout!» [Albert Camus.]

Le seul intérêt à vivre est de croire à la vie, de l'aimer et de mettre toutes les forces de son intelligence à la mieux connaître. [Émile Zola, Le docteur Pascal]


La vie est une chance, saisis-la
La vie est beauté, admire-la
La vie est béatitude, savoure-la
La vie est un rêve, fais-en une réalité
La vie est un défi, fais-lui face
La vie est un devoir, accomplis-le
La vie est un jeu, joue-le
La vie est précieuse, prends-en soin
La vie est une richesse, conserve-la
La vie est amour, jouis-en
La vie est un mystère, perce-le
La vie est promesse, remplis-la
La vie est tristesse, surmonte-la
La vie est un hymne, chante-le
La vie est un combat, accepte-le
La vie est une aventure, ose-la
La vie est bonheur, mérite-le
La vie est la vie, défends-la. [Mère Teresa]

jeudi, juin 15, 2006

PHRASES PHILOSOPHIQUES...


«Bien maîtriser le langage : c'est l'art d'agir sur les autres et sur le monde!» Sotham NHEK

«LA VIE, C'EST UN APPRENTISSAGE À VIE!» Sotham NHEK

«L'homme est malheureux parce qu'il ne sait pas qu'il est heureux.» Dostoïevski

"Les homme sont juge et partie" (Simone de Beauvoir).

"Les consciences ne sont pas: elle se font"(Sartre).

Celui qui n'a pas peur n'est pas normal; ça n'a rien à voir avec le courage (Sartre).

[Un geste], [un souffle], [une pensée] peuvent soudain changer le sens de tout le passé (Sartre).

Vous avez l'étoffe de trois poètes; mais, avant d'avoir percé, vous avez six fois le temps de mourir de faim (Balzac).

Puisqu'on ne peut être Universel et savoir tout ce qu'on peut savoir sur tout, il faut savoir un peu de tout. Car il est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout d'une chose; cette Universalité est la plus belle! Pascal, (Pensées.)

Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît point. Pascal, (Pensées.)

Il n'est pas vrai que les hommes soient meilleurs dans la pauvreté que dans la Richesse. Vaugenargues, (Réflexion et Maximes.)

"CE N'EST PAS TANT D'ÊTRE RICHE QUI FAIT LE BONHEUR, C'EST LE DEVENIR!" STENDHAL

«TOUT CE QUE L'ON DIT DOIT ÊTRE PROUVÉ PAR LA VIE, OU ALORS VAUT MIEUX RIEN DIRE!!!» Sotham NHEK

samedi, mai 27, 2006

L’IDÉAL DE PROFESSION!!!


Sans doute chacun d'entre nous nourrissons des idéaux qui nous portent et nous donnent l'impulsion pour aller de l'avant dans notre travail et nos projets. Des idéaux qui concernent le devenir de notre existence personnelle : d'ailleurs, « c’est la nature elle-même qui assigne à l’animal le champ d’activité où il doit se mouvoir, et il le parcourt paisiblement, sans chercher à s’en écarter, sans même en soupçonner d’autre. À l’homme aussi, la divinité a fixé un but général : ennoblir l’humanité et s’ennoblir lui-même. À lui de rechercher les moyens de l’atteindre, à lui de choisir dans la société la place la plus convenable d’où il peut s’élever au mieux, et élever la société avec lui.[1]»

« Certes, ce choix est un grand privilège, car il n’est pas laissé aux autres créatures; mais c’est en même temps un acte qui peut détruire toute sa vie, déjouer tous ses projets, et le rendre malheureux. Peser sérieusement ce choix, c’est donc, assurément, le premier devoir de l’adolescent au début de sa carrière, s’il ne veut point abandonner au hasard ses affaires les plus importantes. Chacun d’entre nous a devant ses yeux un but qui lui paraît grand, à lui tout au moins; et qui l’est en vérité, lorsque c’est la conviction profonde, la voix la plus intime du cœur qui le dit : car la divinité ne laisse jamais le mortel tout à fait sans guide; elle parle à voix basse, mais assurée.

Or, cette voix est facilement assourdie; ce que nous avons pris pour de l’enthousiasme peut être le fruit d’un instant, que l’instant d’après va peut-être anéantir. Notre imagination s’enflamme peut-être, nos sentiments s’émeuvent, des illusions voltigent devant nos yeux et nous nous élançons vers le but avec ardeur, que la divinité, pensons-nous, nous a désigné; mais ce que nous avions passionnément étreint sur notre poitrine nous rebute aussitôt, et toute notre existence s’en trouve anéantie.[2] »

Il nous faut donc examiner sérieusement si une profession nous enthousiasme réellement, si une voix intérieure l’approuve, (comme le daïmon de Socrate[3]) ou bien si l’enthousiasme n’est qu’erreur, si ce que nous avions pris pour un appel de la divinité n’a été que tromperie. Mais comment parvenir à la vérité, sinon en remontant aux sources mêmes de notre enthousiasme?

Peut-être que notre « idéal futur » ne fut qu’enthousiasme « du moment » ou « vaine chimère » qui ne se réalisera point, car nous n’avons pas assez soigneusement pesé toutes les implications et tous fardeaux que cela exige nécessairement et véritablement; nous ne l’avons vu que de loin, et les lointains sont trompeurs... Nous ne l’avons malheureusement pas disséqué et n’avons pas vu tous les angles et perspectives possibles que contient notre idéal du futur! Et qui pourra nous venir en aide et nous conseiller? Nos parents, qui ont déjà parcouru le chemin de la vie et éprouvé les rigueurs du destin, notre cœur les appelle. Même notre propre raison ne saurait être ici la conseillère; car ni l’expérience ni l’observation approfondie ne lui prêtent appui, alors que le sentiment nous trompe et que l’imagination nous aveugle de notre future carrière qui est mise sur un piédestal!!! Et si, ayant examiné, la tête froide, les charges et les devoirs de notre future carrière, nous l’aimons encore et que persiste le feu de notre vocation, plus rien ne s’oppose à ce que nous l’assumions pleinement. L’enthousiasme et la précipitation ne peuvent plus nous ébranler et nous égarer. Bien sûr qu’il y a des obstacles dans la vie et des circonstances qui nous font défaut - comme notre corps, notre tempérament, notre discipline, notre volonté, etc. alors si vous ne pouvez pas vaincre l’obstacle pour réaliser votre idéal de carrière future – il vous faudra consacrer tout votre talent et toute votre énergie à changer de direction. Nous subissons tous des échecs et éprouvons des regrets. Ce qui compte, c’est ce que nous en faisons. Personne ne peut être le meilleur. Mais si vous donnez le maximum, ou bien vous éliminez l’obstacle ou bien vous trouvez une autre solution.

Et, pour finir, celui qui se prononce pour un état qu’il tient en haute estime tremblera de s’en rendre indigne. Il agira donc noblement, car noble sera sa position future dans la société. L’idée maîtresse qui doit nous guider et régir dans le choix d’une profession, c’est le bien de l’humanité et notre perfectionnement. On aurait tort de croire que ces deux intérêts s’opposent nécessairement, que l’un doive fatalement ruiner l’autre : l’humaine nature est ainsi faite que c’est seulement en oeuvrant pour le bien et la perfection du monde qui l’entoure que l’homme peut atteindre sa propre perfection. En bref : « travailler d’arrache-pied et y mettre tout son cœur, voilà le véritable secret de la réussite alors ne renoncez jamais aux buts que vous vous êtes fixés, car le temps se chargera du reste…[4]»



[1] KARL MARX, in Philosophie, éd. Et trad. Maximilien Rubel et al., Paris, Gallimard-Folio, 1994. p.11.
[2] Ibid: p. 12.
[3] C’est une sorte de «voix intérieur» à laquelle il est impératif d’obéir!
[4] Pour prendre connaissance d’une réflexion philosophique sur le choix d’une profession à venir, voyez « méditation d’un adolescent devant le choix d’une profession » de Karl Marx dans ses écrits de jeunesse ou de KARL MARX, in Philosophie, éd. Et trad. Maximilien Rubel et al., Paris, Gallimard-Folio, 1994.

jeudi, mai 18, 2006

L'AMOUR DU DESTIN (L'AMOR FATI)


La première question n'est nullement de savoir si nous sommes satisfaits de nous-mêmes, mais s'il y a quelque chose de quoi nous soyons satisfaits. En admettant que nous disions «oui» à un seul moment, nous avons par là dit «oui» non seulement à nous-mêmes, mais à l'existence tout entière. Car rien n'est isolé, ni en nous-mêmes, ni dans les choses : et, si notre âme a frémi de bonheur et résonné comme les cordes d'une lyre, ne fût-ce qu'une seule fois, toutes les éternités étaient nécessaires pour provoquer ce seul événement, et, dans ce seul moment de notre affirmation, toute éternité était approuvée, délivrée, justifiée et affirmée! FRIEDRICH Nietzsche
tiré de «La Volonté de Puissance» - Essai d'une transmutaiton de toutes les valeurs chap. 478 de la p. 506 Trad. d'HENRI ALBERT du LIVRE DE POCHE des CLASSIQUES DE LA PHILOSOPHIE.

COMMENCER À VIVRE

En regardant vivre le monde, je me demande si c'est moi qui suis ralentie ou si ce sont les autres qui souffrent de surexcitation chronique. Qu'est-ce qu'on cherche? Où va-t-on? Il faut toujours être le meilleur, le plus riche. J'ai souvent envie de dire: "Du calme, arrêtons-nous et pensons un peu".
Quand je regarde les émissions de divertissement à la télévision, je pense qu'il y aurait peut-être moyen de s'amuser sans tant s'exciter.On ne peut plus jouer pour jouer, il y a de la compétition en tout: dans le jeu, le sport, à l'école, au travail. Il faut toujours se surpasser, dépasser les autres. Quand prendrons-nous le temps de souffler, de vivre, de nous parler, de nous aimer et de rire ensemble?
Les jeunes peuvent communiquer facilement tout autour du monde mais ne savent plus parler avec leurs proches. Que de parents s'ennuient depuis l'arrivée d'Internet! Les enfants sont si habitués d'avoir près d'eux quelqu'un pour animer leurs jeux que, dès qu'ils se retrouvent seuls, ils sont désemparés, ne savent plus quoi faire et s'ennuient. Ils n'apprendront pas à contempler, dans le sens de regarder attentivement les choses, la nature et les êtres. Je pense qu'on les prive d'une source de bonheur intense et durable. Voilà, c'est notre réalité, d'aujourd'hui. Sans blâmer personne, on peut tout de même se rendre compte qu'on se laisse guider par la cote d'écoute, la popularité, par l'argent, en somme, au lieu de penser à l'éducation qui serait d'apprendre aux enfants que l'équilibre est un gage d'une vie saine et heureuse. Autrefois, on nous proposait comme modèles seulement ceux qui étaient avancés en spiritualité. Aujourd'hui, tout nous pousse à imiter celui qui a le corps le mieux développé ou qui est le meilleur dans les sports, ou le plus intelligent, ou le plus habile, de sorte que celui qui fait du sport raisonnablement, travaille avec mesure, s'occupe de sa vie intérieure, prend le temps de vivre, celui qui mène une vie équilibrée en somme, est considéré comme un incompétent ou un retardé. Probablement que ça reviendra quand les tout-petits d'aujourd'hui seront devenus adultes et réaliseront qu'après un grand succès comme après une grande épreuve, on se retrouve toujours seul et que c'est en dedans de nous qu'il faut trouver la force et la lumière pour continuer. Alors seulement ils commenceront à vivre[1].

[1] un texte de Suzanne Légaré publié dans le courrier des lecteurs du journal Le Soleil, le 30 août 1999. Un coeur simple et beau, qui parle vrai et qui m'a touché également!

mercredi, mai 10, 2006

LES QUATRE NOBLES VÉRITÉS

En bref : « Voici, ô moines, la vérité mystique [litt. : la noble vérité] sur la douleur : la naissance est douleur, la maladie est douleur, la mort est douleur, l’union avec ce qu’on déteste est douleur, la séparation d’avec ce qu’on aime est douleur, l’impuissance à obtenir ce que l’on désire est douleur. En résumé, les cinq agrégats d’appropriation sont douleur.
Voici encore, ô moines, la vérité mystique sur l’origine de la douleur : c’est la soif qui conduit de naissance en naissance, accompagnée de jouissance et d’attraction, qui cherche satisfaction ici et là : soif des plaisirs des sens, soif de l’existence, soif du devenir et soif du non-devenir.
Voici encore, ô moines, la vérité mystique sur la suppression de la douleur : c’est l’arrêt complet de cette soif, la non-attraction, le renoncement, la délivrance, le détachement.
Voici encore, ô moines, la vérité mystique sur le chemin qui conduit à l’arrêt de la douleur : c’est le chemin mystique à huit membres qui s’appelle vue juste, intention juste, parole juste, action juste, mode de vie juste, effort juste, vigilance ardente et juste, et juste samâdhi.
Telle est la vérité mystique sur la douleur. Ainsi, ô moines, toutes les choses jusqu’alors inconnues, mes yeux se sont ouverts, et apparurent connaissance, sapience, science et lumière.
[1]»
[1] MAHÂVAGGA, 1.6.19 et sqq., trad. Par Lilian Silburn, Aux sources du bouddhisme, p.37.

vendredi, mai 05, 2006

L' EXISTENCE selon les SAGES...



« Mon action est mon seul bien, mon action est mon héritage. »

« Chaque individu doit être une lumière pour lui-même! »
Bouddha

Ne demeure pas dans le passé, ne rêve pas du futur, concentre ton esprit sur le moment présent. Bouddha
ÉPICTÈTE (vers 50-125 après J.-C.)
«Souviens-toi que tu es acteur d'un drame que l'auteur veut tel: court, s'il le veut court; long, s'il le veut long; si c'est un rôle de mendiant qu'il veut pour toi, même celui-là joue-le avec talent; de même si c'est un rôle de boiteux, de magistrat, de simple particulier. Car ton affaire, c'est de jouer correctement le personnage qui t'a été confié; quant à le choisir, c'est celle d'un autre.»Manuel (publié par Arrien) [§ XVII, trad. J. Pépin, in Les Stoïciens, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, p. 1116]

jeudi, mai 04, 2006

RELIGION et CROYANCES

Dieu n'est pas un tout qu'on partage.
Bossuet, Discours sur l'histoire universelle.
Il est un Dieu, Les herbes de la vallée et les cèdres du Liban le bénissent, l'insecte bruit ses louanges, et l'éléphants le salue au lever du soleil; les oiseaux chantent dans le feuillage, le vent le murmure dans les forêts, la foudre tonne sa puissance, et l'Océan déclare son immensité; l'homme seul a dit ; il n'y a point de Dieu.
Chateaubriand, Essai sur les révolutions.
" Si les triangles faisaient un dieu, ils lui donneraient 3 côtés".
Montesquieu
"Il n'appartient qu'à l'honnête homme d'être athée".
Diderot
"Dieu est Mort"
Nietzsche
"C'est le coeur qui sent Dieu, et non la raison."
Pascal, Pensées.
"Le vrai Dieu, le Dieu fort, c'est le Dieu des idées."
Alfred de Vigny, Les Destinées.
"L'univers m'embarrase, et je ne puis songer
Que cette horloge existe et n'ai pas d'horloger."
Voltaire, Poésie
Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer.
Voltaire, Épitres.
"Il faut lutter contre la peur qui crée les dieux."
LÉNINE
On a la religion de sa nourrice.
MONTAIGNE
"L'homme crée Dieu à son image."
FEUERBACH
LA RELIGION EST L'OPIUM DU PEUPLE
KARL MARX
"Dieu est la raison de ceux qui n'en n'ont pas".
RENAN

vendredi, avril 14, 2006

Le Pouvoir créateur de Nietzsche

«On se fourvoie parfois dans une conception qui est en contradiction avec notre vocation. On lutte héroïquement quelque temps contre les vents et les flots du destin, mais, au fond, c'est soi-même que l'on combat ainsi. Puis, on se lasse, on s'essouffle ; on ne prend plus la joie à ces conquêtes, on pense avoir perdu trop de temps à la poursuite des succès obtenues. On va jusqu'à douter de leurs valeurs, de leur sens, et cela en pleine victoire parfois déjà...Puis, enfin, enfin, on revient à soi-même, et voici que soudain, le vent gonfle nos voiles et pousse la barque dans nos propres eaux. Quel bonheur! Comme désormais nous nous sentons sûrs de la victoire! Nous reconnaissons enfin ce que nous sommes et ce que nous voulons. Nous jurons à présent de rester fidèles à nous-mêmes et sommes en droit de le faire, car maintenant nous sommes des êtres qui savent». Friedrich Nietzsche

Reconnais avec Fichte

«La source primordiale de toutes mes pensées et de toute
ma vie n'est pas un Esprit étranger, au contraire, ce que je suis est ma
création entièrement personnelle. Je veux être libre signifie : c'est moi-même
qui ferai de moi ce que je serai».

samedi, avril 01, 2006

RÉFLEXION SUR LA TECHNOLOGIE...



On se disait que les machines nous faciliteraient la tâche et maintenant :
On tâche d’être à la fine pointe de la technologie, d’avoir toutes les panoplies et gadgets du dernier cri, mais cela sert à quoi? Quand tous ces boutons sont si complexes et ses instructions qui te laissent perplexe et te froissent le cortex, cette génération boutons te fait perdre les « boulons! »…C’est à se demander, si ce n’est pas la machine qui a une longueur d’onde sur nous, elle qu’on avait créée pour nous faciliter la tâche, maintenant elle nous est indispensable et c’est rendu que c’est nous les minables qui avons oublié la chose irréfutable; plus on progresse dans la vie, plus la technologie rend nos cheveux gris, car il est bon de savoir que le bien coexiste avec le mal, donc si la machine nous aide, il ne faut pas oublier les jobs perdus et la chaleur humaine n’est plus de ce qu’elle avait été. Maintenant, on « chatte », on se confie à des répondeurs, on pitonne, on dialogue avec des guichets automatiques et l’être humain est rendu automate et n’aura plus de sa compassion, compréhension et coopération, comparées au bon vieux temps où les gens prenaient le temps de se parler et de s’émouvoir. En bref, ils prenaient le temps de VIVRE, alors il faut me croire : « Ne perdons pas espoir, car sans espoir, il n’y a plus rien, puisque tant qu’il y’ a de la vie, il y’ a de l’espoir! » On n’est pas dans une foire, mieux vaux éviter les raccourcis nous menant aux désespoirs et marcher dans le droit chemin… et où la route te dirigeras, où tu iras…Sois sincère envers toi-même et tu verras que tout ira pour le mieux…Ceci est dit avec conviction à l’aide de mon crayon et beaucoup d’imagination – Je viens de vous concocter ma fabuleuse « réflexion critique et poétique » sur la montée ahurissante technologique…

vendredi, mars 31, 2006

La frontière entre l’âme et le corps & l’esprit de la matière


Ya-t-il quelque chose, dans nos sociétés occidentales actuelles qui échappent à un schéma aux aspects aussi tranchés que l’âme et le corps ou la frontière entre l’esprit et la matière? Depuis la nuit des temps, je crois que la plupart des civilisations ont été prises avec ces idées de l’âme ou de l’esprit confrontés à la matière, le corps…Déjà à l’époque de la Grèce antique : Socrate pensait que le corps est mauvais et nuisible au bon fonctionnement de l’esprit, parce qu’il le trouble. Le philosophe cherche essentiellement à se défaire de plus en plus de ce corps pour atteindre la Vérité. Socrate oppose ainsi le corps et la Vérité, vérité donc qui justifie la prédominance de l’esprit sur le corps. Socrate place l’Âme en amont du corps, et les philosophes remontent la rivière pour atteindre sa source.

Pour Socrate, Dieu est la connaissance globale et la sagesse absolue. Ultimement, pour connaître la Vérité (ce qui est « bien »), il faut se détacher complètement de son corps puisqu’il entrave notre recherche. S’il y a la perfection, il y a aussi, nécessairement, la déchéance, le mal. Et si l’Âme est le contraire de la perfection. Le corps devient la déchéance de l’homme. Alors, on atteint la Vérité lorsqu’on meurt (dans ce qui s’ensuit). Les philosophes de l’époque de Socrate, selon lui, rechercheraient donc la mort, ultimement, c’est leur accomplissement en quelque sorte[1].

Ensuite, les réflexions présocratiques sur la matière remontent à un temps lointain et ont bénéficié de l’apport de plusieurs savants philosophes grecs. Mais pour éviter de retracer son histoire indéfiniment, nous allons limiter notre investigation sur la conception atomiste de Démocrite et celle d’Épicure, car ils représentent tous les deux, une véritable intuition de la science antique sur la science moderne.
De prime abord, Démocrite vit dans l’impensable le possible, à savoir que le vide ou l’absence de matière visible est tout de même existante au même titre que la matière physique observable. À ce propos, il fit le parallèle avec l’atome, qui lui, tout aussi invisible que le vide absolu, représente le plein absolu. Cette affirmation tira du génie et les mathématiciens de l’époque s’en serviront même pour élaborer leurs théories qui traînaient dans l’impasse de l’inexistant, lequel semblait être le maillon inexplicable et pourtant très crucial!
Bref, on en arrive donc ainsi à la théorie de Démocrite. L’hypothèse atomiste de Démocrite ressemble étrangement au modèle contemporain que créa Dalton au 19e siècle. Mais Dalton ne s’inspira pas de Démocrite et il ne faut pas considérer plus loin les liens entre les deux. L’originalité de Démocrite, au 5e siècle avant Jésus-Christ, était d’avoir posé la meilleure théorie de son époque pour résoudre les problèmes qui y avaient court. Ainsi, pour la première fois, Démocrite, pensa que ce qui n’existe pas, existe. Le vide existe donc autant que la matière. Le vide est donc un infini d’étendue et est totalement pénétrable, c’est le vide absolu. Les atomes sont de la même manière, en opposition, un infini de substances, totalement impénétrables, c’est le plein absolu. Démocrate conçoit ainsi les atomes : ce sont des substances solides et uniformes, incréées et éternelles, eux-mêmes incapables de changement, mais qui dans leurs combinaisons et leurs dissolutions variées dans le vite, formaient tout notre monde réel. Démocrate voit les atomes d’une même substance comme étant toutes semblables, mais qu’entre substances, ils différaient par la forme, l’arrangement et la position. C’est ainsi que Démocrite pu, de façon originale, en arriver à l’affirmation de l’existence du vide et à une conception de l’atome lui-même. Mais encore, les découvertes de Démocrite eurent une plus grande importance pour les pythagoriciens. Car là où leur modèle mathématique était limité par un point, les atomes de Démocrite possédaient une masse, étaient spécialement divisibles et physiquement indivisibles. Ainsi, Démocrite venait de fournir aux pythagoriciens la petite brique dont ils avaient besoin pour construire leur édifice mathématique. Le génie de Démocrite énonça aussi la toute première loi de la conservation de la matière et démontre bien le mérite de la puissance de généralisation qu’on peut accorder à la théorie atomiste de Démocrite. « Rien n’est créé à partir de rien », « Toutes les choses qui ont été, qui sont et qui seront, ont été nécessairement pré ordonnées. »
Pour sa part, Épicure reprendra beaucoup de Démocrite. Il énoncera trois principes de la matière dans la Lettre à Hérodote 38-39 : premièrement « rien ne vient du non-être », deuxièmement « si ce qui disparaît aux yeux se résolvait au non-être, toutes les choses auraient péri » et il en découle une troisième « que l’univers a toujours été et sera toujours ce qu’il est ». Pour bien en saisir toute la portée, il faut rappeler que la doctrine d’Épicure ne croit pas que rien ne puisse être créé par opération divine, et il exhorte les hommes à questionner leurs frayeurs mal fondées. Aussi place-t-il la nature comme étant la force de la vie, et c’est pourquoi les substances peuvent se décomposer et se recomposer à l’infini : la nature ne laisse jamais voir aucune fin. Il va même plus loin en disant que les météores, les solstices et toutes les choses du genre sont produits par un être plus grand (Dieu), mais qu’il faut voir ses manifestations comme des actes compris dans un ordre plus grand qui est la nature. Épicure se pose ainsi contre le déterminisme de la nature et contre les causes finales.
En définitive — selon moi, le clivage entre l’esprit et la matière est une grosse illusion qui se perpétue depuis des millénaires : nous somme faits de matières et d’esprit, pas juste l’un ou l’autre, et refuser l’un ou l’autre, c’est ignorer une partie de soi. L’esprit alimente la matière qui en est le support. Et la pensée chinoise m’interpelle beaucoup par le symbole du yin et du yang. C’est le fait que la vie est la coexistence de toutes les valeurs opposées. La joie et la tristesse, le plaisir et la douleur, le haut et le bas, le chaud et le froid, ici et là, la lumière et l’obscurité, l’esprit et la matière, l’âme et le corps, la naissance et la mort. Toute expérience se fait par contraste : l’une n’aurait pas de sens sans l’autre. Nous nous apercevons et constatons qu’il n’y a aucune frontière ou délimitation dans la pensée orientale comparée à l’occident qui est très dualiste et cartésienne (l’on a juste à penser au dualisme de l’esprit et du corps de Descartes). Ainsi donc, sans entrer dans les détails, la conclusion fondamentale à laquelle sont arrivés les théoriciens du champ quantique est que la matière première du monde est immatérielle; la substance essentielle de l’univers est non-substance. Toute notre technologie repose sur ce fait, et c’est ce qui, aujourd’hui, nous mène à un point de renversement de la superstition matérialiste.
Le fax, l’ordinateur, la radio, la télévision – toutes ces technologies sont apparues parce que les scientifiques se sont aperçus que l’atome, unité fondamentale de la matière, n’était pas une entité solide, mais une hiérarchie d’états d’information et d’énergie dans un vide d’états potentiels d’information et d’énergie. Il devient donc évident que non seulement la matière première composant l’univers est non-matière, mais encore que cette non-matière pense. Car une pensée est-elle autre chose qu’une impulsion d’énergie et d’information? La seule différence entre les pensées à l’intérieur et à l’extérieur de notre tête est que nous expérimentons les premières en termes linguistiques. Mais avant qu’une pensée ne soit exprimée verbalement, elle n’est qu’intention, impulsion d’énergie et d’information.
Autrement dit, au stade précédant le verbe, la nature toute entière parle le même langage. C’est-à-dire que nous sommes tous des corps pensants dans un univers pensant!!!
[1] http://www.fjord-best.com/pierrebouch/

dimanche, mars 26, 2006

L'ORDI EST NOTRE AMI !!!

BONJOUR!

Surtout… résistez à la tentation de fai­re comme ce vilain petit ca­nard.
L’ordinateur est n­o­tre ami, après tout!

Bonne session!

L’AMOUR ET TOUJOURS L’AMOUR

Ce soir, je suis seul, je me sens seul et pourtant la nuit est remplie.
J’ai le goût de pleurer, de crier…
Viens à mon secours - Prêtresse de mes amours.
Mes pensées te sont toutes destinées malgré mon vide existentiel…
La nuit est si belle. Pourtant, c’est à peine si je vois les étoiles scintiller dans le firmament céleste. Alors, vient à mon secours - Prêtresse de mes amours…
J’aimerai partager tellement de moments tendres et passionnés, sereins et agités ensembles... il suffirait de si peu…
Je voudrais que tu entendes le bruit des vagues sur les rochers, le coucher de soleil, le chant du vent un soir d’août….
Pour que tu puisses sentir mes caresses sur ta peau, mes baisers chauds dans ton cou, et mes silences imprégnés de tendres mots.
Viens à mon secours – Prêtresse de mes amours
Je sais que ça ne sera jamais parfait. Je sais pertinemment, que tu n’avais jamais pensé me rencontrer et tu vois ce soir je t’appelle encore…
Viens à mon secours – Prêtresse de mes amours.
Tu me vois compliqué, un peu dérouté mais en vérité c’est que je suis mélancolique et romanesque…car l’amour m’a porté, m’a jeté, m’a brisé
Mais je l’aime toujours. Sachant qu’elle me prendra et qu’elle me rejettera encore une autre fois et je l’aimerai toujours encore et encore !
Répond à mon appel – Viens à mon secours – Prêtresse de mes amours.
Entends mon cri d’amours et comble mes désirs troubadour pour que je puisse dire comme les grands poètes et chanteurs ; VIVA L’AMORÉ!!! Pour toujours et toujours…

« Comme un tremblement de terre sur l’échelle Richter »

Depuis que tu m’as quitté ; mon monde s’est écroulé !
Car comme un tremblement de terre sur l’échelle Richter
Ton départ cause des dommages considérables et irréparables
L’amplitudes des désastres sont en masses et surtout fut très néfastes!

Alors je t’écris ces quelques mots pour te dire les maux que j’ai eus ;
Comment à maintes fois tu m’as déçu, moi qui croyais qu’un jour l’on serait à jamais ensemble…Nous n’avons pu goûter à cette chance. Je ne pourrais jamais oublier les moments agréables que j’ai pu passer avec toi, ma chérie! Tu as été le soleil de ma vie. La passion était à fond, avec toi c’est l’explosion en myriades de caresses, câlins, et baisers sans fin…
L’amour que tu m’as procuré ma donné des ailes, ton parfum m’ensorcelle, tu as été la plus belle chose qui m’est arrivée car tel un trésor j’ai su trouver la clé de ton cœur, je me souviens des mois de bonheur que j’ai eus avec toi. Au début, tu étais angélique et magnifique, tellement que tu m’avais fait perdre la raison, mais comme tout est éphémère - La passion ne fut que de courte durée.
Au début, ton cœur était pur comme celui d’un nouveau-né, mais plus notre relation s’est avancée, plus la sincérité s’est volatilisée, et nous n’avions pu consommer notre amour jour après jour… Car l’étincelle s’est éteinte même que tes étreintes m’éreintent dorénavant !
Maintenant, tout est froideur dans le fond de ton cœur, tout s’est consumé comme un brasier au fil du temps…les souvenirs, ton visage, la journée de notre rencontre, les mensonges, l’espoir, les caresses…Mais sache que je pourrai oublier cette personne que j’ai tant aimée, je pourrais essayer en vain de t’effacer de ma mémoire mais crois-moi que je ne pourrai jamais à jamais effacer tes tendres et doux baisers qui resteront imprégnés jusqu’à l’éternité…

dimanche, mars 19, 2006

LES FEMMES ET LE FEMINISME


FÉMINISME

La révolution féminine doit maintenant compléter la révolution prolétaire, comme celle-ci consolida la révolution bourgeoise, émanée d'abord de la révolution philosophique. Auguste Compte, Catéchisme positiviste.

FEMME

La destinée de la femme et sa seule gloire sont de faire battre le coeur des hommes. Honoré de Balzac

Être belle et aimée, ce n'est être que femme. Être laide et savoir se faire aimer, c'est être princesse. Barbey d'Aurevilly

La femme est, selon la Bible, la dernière chose que Dieu a faite. Il a dû la faire le samedi soir. On sent la fatique. Alexandre Dumas fils

Une belle femme est le paradis des yeux, l'enfer de l'âme et le purgatoire de la bourse. Fontenelle

Il n'y a que deux belles choses au monde, les femmes et les roses, et que deux bons morceaux, les femmes et les melons. François de Malherbe

Elle flotte, elle hésite ; en un mot, elle est femme. Jean Racine, Athalie

Les femmes ressemblent aux girouettes : elles se fixent quand elles se rouillent. Voltaire.

Il y a un principe bon qui a créé l'ordre, la lumière et l'homme et un principe mauvais qui a créé le chaos, les ténèbres et la femme. Pythagore.

Tout ce qui a été écrit par les hommes sur les femmes doit être suspect, car ils sont à la foir juge et partie. Poulain de la Barre.

"La femelle est femelle en vertu d'un certain manque de qualités", disait Aristote. Mais Montaigne a précisé que " les femmes n'ont pas du tout tort quand elles refusent les règles qui sont introduites au monde, d'autant que ce sont les hommes qui les ont faites sans elles." Simone de Beauvoir, Le deuxième sexe 1

«On ne naît pas femme : on le devient! »Simone de Beauvoir

La plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu'elle a, nul ne peut donner ce qu'il n'a pas.

CE QUE FEMME VEUT, DIEU LE VEUT, Les femmes en viennent toujours à leurs fins.

samedi, mars 18, 2006

MALGRÉ LA VIE...

Quand je pense à tous ces années passées malgré l’été, le printemps, l’automne et l’hiver…je n’ai subi que la galère devant tes bras glacière, j’ai dû lutter pour subsister et goûter à tes caresses qui ne sont que bref ! Pourquoi ne veux-tu pas que je devienne ton amoureux? BELLE VIE, DOUCE VIE (LA DOLCE VITA ) MA CHÉRIE !?!? Pour que je puisse goûter au plaisir que tu as à m’offrir : L’ARGENT, LES FEMMES et tout ce qu’il y a de plaisir et de bonheur. Dois-je toujours te courir après, est-tu une « agace » qui me fait monter la tête mais me laisse aussitôt bête? J’ai usé de tous les moyens pour que tu restes avec moi pour l’éternité mais tu n’es que passagère, « une amante éphémère ». Ces hommes se tournent vers la criminalité ; ont usé de diplomatie, de science, d’intelligence mais pas de chance, tu n’es pas « réglo » même pour les Intellos. CHIENNE DE VIE, CHIENNE DE VIE, je ne veux point te croiser sur le chemin dorénavant tu ne seras plus mon amante et je serai fidèle à celle que j’ai toujours désiré, cette princesse que tout le monde cherche, c’est-à-dire ton ennemie jurée : BELLE VIE, DOUCE VIE (LA DOLCE VITA ) MA CHÉRIE !?!? Dans l’ensemble, tout le monde veut y accéder ; la richesse, la santé et la prospérité et je sais que ce sera toujours le même refrain…En somme, j’avance ce fait avec conviction et rêve un jour d’accéder comme tous le monde à beaucoup de « pognons. » C’est le marasme et la galère depuis que je suis née, moi aussi, je veux goûter à ta voisine de palier qui est très coquine et espiègle : BELLE VIE, DOUCE VIE (LA DOLCE VITA ) MA CHÉRIE ?!?! Je t’en pris viens dans ma vie et soit mon « ami de cœur » ou mieux soit ma « dulcinée » car je t’ai toujours désiré malgré tous ce que ta voisine mesquine ma fait subir depuis que je suis née. J’ai toujours eu à lutter avec cette dévergondé de « CHIENNE DE VIE ! », j’en ai subi « des vertes et des pas mûrs », et cela, malgré la pluie et le beau temps, j’essaierai toujours de te conquérir : BELLE VIE, DOUCE VIE (LA DOLCE VITA ) MA CHÉRIE ! QUE JE CHÉRIRAI TOUTE MA VIE… »

vendredi, mars 17, 2006

Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir

LA LIBERTÉ :

"On peut toujours faire quelque chose de ce qu'on a fait de nous."
(L'Existentialisme est un humanisme)

"La liberté, ce n'est pas de pouvoir ce que l'on veut, mais de vouloir ce que l'on peut." (L'Existentialisme est un humanisme)

"La seule chose qui permet à l'homme de vivre, c'est l'acte." (L'Existentialisme est un humanisme)

L'EXISTENCE PRÉCÈDE L'ESSENCE!
"L'Homme se définit par son projet. Cet être matériel dépasse perpétuellement la condition qui lui est faite ; il dévoile et détermine sa situation en la transcendant pour s'objectiver, par le travail, l'action, ou le geste. Le projet ne doit pas se confondre avec la volonté, qui est une entité abstraite, bien qu'il puisse revêtir une forme volontaire en certaines circonstances. Cette relation immédiate, par-delà les éléments données et constituée, avec l'autre que soi, cette perpétuelle production de soi-même par le travail et la praxis, c'est notre structure propre." Critique de la Raison dialectique
«Donc j'étais tout à l'heure au jardin public. La racine du marronnier s'enfonçait dans la terre juste au-dessous de mon banc. Je ne me rappelais plus que c'était une racine. Les mots s'étaient évanouis et, avec eux, la signification des choses, leurs modes d'emploi, les faibles repères que les hommes ont tracés à leur surface. J'étais assis, un peu voûté, la tête basse, seul en face de cette masse noire et noueuse entièrement brute et qui me faisait peur. Et puis j'ai eu cette illumination. Ca m'a coupé le souffle. Jamais avant ces derniers jours, je n'avais pressenti ce que voulait dire "exister".» La Nausée
Déclarer que l'existence est absurde c'est dénier que l'on puisse un jour lui attribuer une signification ; dire qu'elle est ambiguë c'est affimer que sa signification n'est jamais fixé, qu'elle doit constamment être méritée!
Simone de Beauvoir
«On ne naît pas femme, on le devient»
Simone de Beauvoir
"L'Homme ne peut rien vouloir avant d'avoir d'abord compris qu'il ne doit compter sur personne que lui ; qu'il est seul, abandonné sur cette terre parmi ses responsabilités infinies, sans secours, sans aucun autre objectifs que celui qu'il se fixe, sans aucun autre destin que celui qu'il se forge sur cette terre."
Jean-Paul Sartre
«Si l'homme est ce qu'il est, la mauvaise fois est à tout jamais impossible et la franchise cesse d'être son idéal pour devenir son être ; mais l'homme est-il ce qu'il est et, d'une manière générale, comment peut on être ce qu'on est, lorsqu'on est comme conscience d'être ? Si la franchise ou la sincérité est une valeur universelle, il va de soi que sa maxime « il faut être ce qu'on est » ne sert pas uniquement de principe régulateur pour les jugements et les concepts par lesquels j'exprime ce que je suis. Elle pose non pas simplement un idéal du connaître mais un idéal d'être, elle nous propose une adéquation absolue de l'être avec lui-même comme prototype d'être. En ce sens, il faut nous faire être ce que nous somme.»
L'Être et le Néant (première partie, chapitre deux)
"Pour obtenir une vérité quelconque sur moi, il faut que je passe par l'autre."
(L'existentialisme est un humanisme)
«Pas besoin de gril : l'enfer, c'est les autres
(Huit clos)

lundi, février 27, 2006

esprit cartésien


JE PENSE DONC JE SUIS (Cogito Ergo Sum)

Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée.
RENÉ DESCARTES

samedi, février 25, 2006

SCHOPENHAUER

La musique n'exprime jamais le phénomène, mais uniquement l'essence intime, l'en soi de tout phénomène, en un mot la volonté même.SCHOPENHAUER
Vouloir & vivre
Vouloir c'est essentiellement souffrir, et comme vivre c'est vouloir, toute vie est par essence douleur. Plus l'être est élevé, plus il souffre...La vie de l'homme n'est qu'une lutte pour l'existence avec la certitude d'être vaincu...SCHOPENHAUER
Il n'y a qu'une erreur innée:c'est celle qui consiste à croire que nous existons pour être heureux.Schopenhauer, Supplément au "Monde comme Volonté et comme Représentation" chap.XLIX

NIETZSCHE

Noms et sons n'ont-ils pas été données aux chose pour que l'homme y prenne plaisir? C'est une douce folie que le langage: grâce à lui l'homme passe en dansant sur toutes les choses.

Avant de savoir voler - il faut savoir se tenir debout: il ne suffit pas d'avoir des ailes pour savoir voler!