vendredi, mars 31, 2006

La frontière entre l’âme et le corps & l’esprit de la matière


Ya-t-il quelque chose, dans nos sociétés occidentales actuelles qui échappent à un schéma aux aspects aussi tranchés que l’âme et le corps ou la frontière entre l’esprit et la matière? Depuis la nuit des temps, je crois que la plupart des civilisations ont été prises avec ces idées de l’âme ou de l’esprit confrontés à la matière, le corps…Déjà à l’époque de la Grèce antique : Socrate pensait que le corps est mauvais et nuisible au bon fonctionnement de l’esprit, parce qu’il le trouble. Le philosophe cherche essentiellement à se défaire de plus en plus de ce corps pour atteindre la Vérité. Socrate oppose ainsi le corps et la Vérité, vérité donc qui justifie la prédominance de l’esprit sur le corps. Socrate place l’Âme en amont du corps, et les philosophes remontent la rivière pour atteindre sa source.

Pour Socrate, Dieu est la connaissance globale et la sagesse absolue. Ultimement, pour connaître la Vérité (ce qui est « bien »), il faut se détacher complètement de son corps puisqu’il entrave notre recherche. S’il y a la perfection, il y a aussi, nécessairement, la déchéance, le mal. Et si l’Âme est le contraire de la perfection. Le corps devient la déchéance de l’homme. Alors, on atteint la Vérité lorsqu’on meurt (dans ce qui s’ensuit). Les philosophes de l’époque de Socrate, selon lui, rechercheraient donc la mort, ultimement, c’est leur accomplissement en quelque sorte[1].

Ensuite, les réflexions présocratiques sur la matière remontent à un temps lointain et ont bénéficié de l’apport de plusieurs savants philosophes grecs. Mais pour éviter de retracer son histoire indéfiniment, nous allons limiter notre investigation sur la conception atomiste de Démocrite et celle d’Épicure, car ils représentent tous les deux, une véritable intuition de la science antique sur la science moderne.
De prime abord, Démocrite vit dans l’impensable le possible, à savoir que le vide ou l’absence de matière visible est tout de même existante au même titre que la matière physique observable. À ce propos, il fit le parallèle avec l’atome, qui lui, tout aussi invisible que le vide absolu, représente le plein absolu. Cette affirmation tira du génie et les mathématiciens de l’époque s’en serviront même pour élaborer leurs théories qui traînaient dans l’impasse de l’inexistant, lequel semblait être le maillon inexplicable et pourtant très crucial!
Bref, on en arrive donc ainsi à la théorie de Démocrite. L’hypothèse atomiste de Démocrite ressemble étrangement au modèle contemporain que créa Dalton au 19e siècle. Mais Dalton ne s’inspira pas de Démocrite et il ne faut pas considérer plus loin les liens entre les deux. L’originalité de Démocrite, au 5e siècle avant Jésus-Christ, était d’avoir posé la meilleure théorie de son époque pour résoudre les problèmes qui y avaient court. Ainsi, pour la première fois, Démocrite, pensa que ce qui n’existe pas, existe. Le vide existe donc autant que la matière. Le vide est donc un infini d’étendue et est totalement pénétrable, c’est le vide absolu. Les atomes sont de la même manière, en opposition, un infini de substances, totalement impénétrables, c’est le plein absolu. Démocrate conçoit ainsi les atomes : ce sont des substances solides et uniformes, incréées et éternelles, eux-mêmes incapables de changement, mais qui dans leurs combinaisons et leurs dissolutions variées dans le vite, formaient tout notre monde réel. Démocrate voit les atomes d’une même substance comme étant toutes semblables, mais qu’entre substances, ils différaient par la forme, l’arrangement et la position. C’est ainsi que Démocrite pu, de façon originale, en arriver à l’affirmation de l’existence du vide et à une conception de l’atome lui-même. Mais encore, les découvertes de Démocrite eurent une plus grande importance pour les pythagoriciens. Car là où leur modèle mathématique était limité par un point, les atomes de Démocrite possédaient une masse, étaient spécialement divisibles et physiquement indivisibles. Ainsi, Démocrite venait de fournir aux pythagoriciens la petite brique dont ils avaient besoin pour construire leur édifice mathématique. Le génie de Démocrite énonça aussi la toute première loi de la conservation de la matière et démontre bien le mérite de la puissance de généralisation qu’on peut accorder à la théorie atomiste de Démocrite. « Rien n’est créé à partir de rien », « Toutes les choses qui ont été, qui sont et qui seront, ont été nécessairement pré ordonnées. »
Pour sa part, Épicure reprendra beaucoup de Démocrite. Il énoncera trois principes de la matière dans la Lettre à Hérodote 38-39 : premièrement « rien ne vient du non-être », deuxièmement « si ce qui disparaît aux yeux se résolvait au non-être, toutes les choses auraient péri » et il en découle une troisième « que l’univers a toujours été et sera toujours ce qu’il est ». Pour bien en saisir toute la portée, il faut rappeler que la doctrine d’Épicure ne croit pas que rien ne puisse être créé par opération divine, et il exhorte les hommes à questionner leurs frayeurs mal fondées. Aussi place-t-il la nature comme étant la force de la vie, et c’est pourquoi les substances peuvent se décomposer et se recomposer à l’infini : la nature ne laisse jamais voir aucune fin. Il va même plus loin en disant que les météores, les solstices et toutes les choses du genre sont produits par un être plus grand (Dieu), mais qu’il faut voir ses manifestations comme des actes compris dans un ordre plus grand qui est la nature. Épicure se pose ainsi contre le déterminisme de la nature et contre les causes finales.
En définitive — selon moi, le clivage entre l’esprit et la matière est une grosse illusion qui se perpétue depuis des millénaires : nous somme faits de matières et d’esprit, pas juste l’un ou l’autre, et refuser l’un ou l’autre, c’est ignorer une partie de soi. L’esprit alimente la matière qui en est le support. Et la pensée chinoise m’interpelle beaucoup par le symbole du yin et du yang. C’est le fait que la vie est la coexistence de toutes les valeurs opposées. La joie et la tristesse, le plaisir et la douleur, le haut et le bas, le chaud et le froid, ici et là, la lumière et l’obscurité, l’esprit et la matière, l’âme et le corps, la naissance et la mort. Toute expérience se fait par contraste : l’une n’aurait pas de sens sans l’autre. Nous nous apercevons et constatons qu’il n’y a aucune frontière ou délimitation dans la pensée orientale comparée à l’occident qui est très dualiste et cartésienne (l’on a juste à penser au dualisme de l’esprit et du corps de Descartes). Ainsi donc, sans entrer dans les détails, la conclusion fondamentale à laquelle sont arrivés les théoriciens du champ quantique est que la matière première du monde est immatérielle; la substance essentielle de l’univers est non-substance. Toute notre technologie repose sur ce fait, et c’est ce qui, aujourd’hui, nous mène à un point de renversement de la superstition matérialiste.
Le fax, l’ordinateur, la radio, la télévision – toutes ces technologies sont apparues parce que les scientifiques se sont aperçus que l’atome, unité fondamentale de la matière, n’était pas une entité solide, mais une hiérarchie d’états d’information et d’énergie dans un vide d’états potentiels d’information et d’énergie. Il devient donc évident que non seulement la matière première composant l’univers est non-matière, mais encore que cette non-matière pense. Car une pensée est-elle autre chose qu’une impulsion d’énergie et d’information? La seule différence entre les pensées à l’intérieur et à l’extérieur de notre tête est que nous expérimentons les premières en termes linguistiques. Mais avant qu’une pensée ne soit exprimée verbalement, elle n’est qu’intention, impulsion d’énergie et d’information.
Autrement dit, au stade précédant le verbe, la nature toute entière parle le même langage. C’est-à-dire que nous sommes tous des corps pensants dans un univers pensant!!!
[1] http://www.fjord-best.com/pierrebouch/

dimanche, mars 26, 2006

L'ORDI EST NOTRE AMI !!!

BONJOUR!

Surtout… résistez à la tentation de fai­re comme ce vilain petit ca­nard.
L’ordinateur est n­o­tre ami, après tout!

Bonne session!

L’AMOUR ET TOUJOURS L’AMOUR

Ce soir, je suis seul, je me sens seul et pourtant la nuit est remplie.
J’ai le goût de pleurer, de crier…
Viens à mon secours - Prêtresse de mes amours.
Mes pensées te sont toutes destinées malgré mon vide existentiel…
La nuit est si belle. Pourtant, c’est à peine si je vois les étoiles scintiller dans le firmament céleste. Alors, vient à mon secours - Prêtresse de mes amours…
J’aimerai partager tellement de moments tendres et passionnés, sereins et agités ensembles... il suffirait de si peu…
Je voudrais que tu entendes le bruit des vagues sur les rochers, le coucher de soleil, le chant du vent un soir d’août….
Pour que tu puisses sentir mes caresses sur ta peau, mes baisers chauds dans ton cou, et mes silences imprégnés de tendres mots.
Viens à mon secours – Prêtresse de mes amours
Je sais que ça ne sera jamais parfait. Je sais pertinemment, que tu n’avais jamais pensé me rencontrer et tu vois ce soir je t’appelle encore…
Viens à mon secours – Prêtresse de mes amours.
Tu me vois compliqué, un peu dérouté mais en vérité c’est que je suis mélancolique et romanesque…car l’amour m’a porté, m’a jeté, m’a brisé
Mais je l’aime toujours. Sachant qu’elle me prendra et qu’elle me rejettera encore une autre fois et je l’aimerai toujours encore et encore !
Répond à mon appel – Viens à mon secours – Prêtresse de mes amours.
Entends mon cri d’amours et comble mes désirs troubadour pour que je puisse dire comme les grands poètes et chanteurs ; VIVA L’AMORÉ!!! Pour toujours et toujours…

« Comme un tremblement de terre sur l’échelle Richter »

Depuis que tu m’as quitté ; mon monde s’est écroulé !
Car comme un tremblement de terre sur l’échelle Richter
Ton départ cause des dommages considérables et irréparables
L’amplitudes des désastres sont en masses et surtout fut très néfastes!

Alors je t’écris ces quelques mots pour te dire les maux que j’ai eus ;
Comment à maintes fois tu m’as déçu, moi qui croyais qu’un jour l’on serait à jamais ensemble…Nous n’avons pu goûter à cette chance. Je ne pourrais jamais oublier les moments agréables que j’ai pu passer avec toi, ma chérie! Tu as été le soleil de ma vie. La passion était à fond, avec toi c’est l’explosion en myriades de caresses, câlins, et baisers sans fin…
L’amour que tu m’as procuré ma donné des ailes, ton parfum m’ensorcelle, tu as été la plus belle chose qui m’est arrivée car tel un trésor j’ai su trouver la clé de ton cœur, je me souviens des mois de bonheur que j’ai eus avec toi. Au début, tu étais angélique et magnifique, tellement que tu m’avais fait perdre la raison, mais comme tout est éphémère - La passion ne fut que de courte durée.
Au début, ton cœur était pur comme celui d’un nouveau-né, mais plus notre relation s’est avancée, plus la sincérité s’est volatilisée, et nous n’avions pu consommer notre amour jour après jour… Car l’étincelle s’est éteinte même que tes étreintes m’éreintent dorénavant !
Maintenant, tout est froideur dans le fond de ton cœur, tout s’est consumé comme un brasier au fil du temps…les souvenirs, ton visage, la journée de notre rencontre, les mensonges, l’espoir, les caresses…Mais sache que je pourrai oublier cette personne que j’ai tant aimée, je pourrais essayer en vain de t’effacer de ma mémoire mais crois-moi que je ne pourrai jamais à jamais effacer tes tendres et doux baisers qui resteront imprégnés jusqu’à l’éternité…

dimanche, mars 19, 2006

LES FEMMES ET LE FEMINISME


FÉMINISME

La révolution féminine doit maintenant compléter la révolution prolétaire, comme celle-ci consolida la révolution bourgeoise, émanée d'abord de la révolution philosophique. Auguste Compte, Catéchisme positiviste.

FEMME

La destinée de la femme et sa seule gloire sont de faire battre le coeur des hommes. Honoré de Balzac

Être belle et aimée, ce n'est être que femme. Être laide et savoir se faire aimer, c'est être princesse. Barbey d'Aurevilly

La femme est, selon la Bible, la dernière chose que Dieu a faite. Il a dû la faire le samedi soir. On sent la fatique. Alexandre Dumas fils

Une belle femme est le paradis des yeux, l'enfer de l'âme et le purgatoire de la bourse. Fontenelle

Il n'y a que deux belles choses au monde, les femmes et les roses, et que deux bons morceaux, les femmes et les melons. François de Malherbe

Elle flotte, elle hésite ; en un mot, elle est femme. Jean Racine, Athalie

Les femmes ressemblent aux girouettes : elles se fixent quand elles se rouillent. Voltaire.

Il y a un principe bon qui a créé l'ordre, la lumière et l'homme et un principe mauvais qui a créé le chaos, les ténèbres et la femme. Pythagore.

Tout ce qui a été écrit par les hommes sur les femmes doit être suspect, car ils sont à la foir juge et partie. Poulain de la Barre.

"La femelle est femelle en vertu d'un certain manque de qualités", disait Aristote. Mais Montaigne a précisé que " les femmes n'ont pas du tout tort quand elles refusent les règles qui sont introduites au monde, d'autant que ce sont les hommes qui les ont faites sans elles." Simone de Beauvoir, Le deuxième sexe 1

«On ne naît pas femme : on le devient! »Simone de Beauvoir

La plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu'elle a, nul ne peut donner ce qu'il n'a pas.

CE QUE FEMME VEUT, DIEU LE VEUT, Les femmes en viennent toujours à leurs fins.

samedi, mars 18, 2006

MALGRÉ LA VIE...

Quand je pense à tous ces années passées malgré l’été, le printemps, l’automne et l’hiver…je n’ai subi que la galère devant tes bras glacière, j’ai dû lutter pour subsister et goûter à tes caresses qui ne sont que bref ! Pourquoi ne veux-tu pas que je devienne ton amoureux? BELLE VIE, DOUCE VIE (LA DOLCE VITA ) MA CHÉRIE !?!? Pour que je puisse goûter au plaisir que tu as à m’offrir : L’ARGENT, LES FEMMES et tout ce qu’il y a de plaisir et de bonheur. Dois-je toujours te courir après, est-tu une « agace » qui me fait monter la tête mais me laisse aussitôt bête? J’ai usé de tous les moyens pour que tu restes avec moi pour l’éternité mais tu n’es que passagère, « une amante éphémère ». Ces hommes se tournent vers la criminalité ; ont usé de diplomatie, de science, d’intelligence mais pas de chance, tu n’es pas « réglo » même pour les Intellos. CHIENNE DE VIE, CHIENNE DE VIE, je ne veux point te croiser sur le chemin dorénavant tu ne seras plus mon amante et je serai fidèle à celle que j’ai toujours désiré, cette princesse que tout le monde cherche, c’est-à-dire ton ennemie jurée : BELLE VIE, DOUCE VIE (LA DOLCE VITA ) MA CHÉRIE !?!? Dans l’ensemble, tout le monde veut y accéder ; la richesse, la santé et la prospérité et je sais que ce sera toujours le même refrain…En somme, j’avance ce fait avec conviction et rêve un jour d’accéder comme tous le monde à beaucoup de « pognons. » C’est le marasme et la galère depuis que je suis née, moi aussi, je veux goûter à ta voisine de palier qui est très coquine et espiègle : BELLE VIE, DOUCE VIE (LA DOLCE VITA ) MA CHÉRIE ?!?! Je t’en pris viens dans ma vie et soit mon « ami de cœur » ou mieux soit ma « dulcinée » car je t’ai toujours désiré malgré tous ce que ta voisine mesquine ma fait subir depuis que je suis née. J’ai toujours eu à lutter avec cette dévergondé de « CHIENNE DE VIE ! », j’en ai subi « des vertes et des pas mûrs », et cela, malgré la pluie et le beau temps, j’essaierai toujours de te conquérir : BELLE VIE, DOUCE VIE (LA DOLCE VITA ) MA CHÉRIE ! QUE JE CHÉRIRAI TOUTE MA VIE… »

vendredi, mars 17, 2006

Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir

LA LIBERTÉ :

"On peut toujours faire quelque chose de ce qu'on a fait de nous."
(L'Existentialisme est un humanisme)

"La liberté, ce n'est pas de pouvoir ce que l'on veut, mais de vouloir ce que l'on peut." (L'Existentialisme est un humanisme)

"La seule chose qui permet à l'homme de vivre, c'est l'acte." (L'Existentialisme est un humanisme)

L'EXISTENCE PRÉCÈDE L'ESSENCE!
"L'Homme se définit par son projet. Cet être matériel dépasse perpétuellement la condition qui lui est faite ; il dévoile et détermine sa situation en la transcendant pour s'objectiver, par le travail, l'action, ou le geste. Le projet ne doit pas se confondre avec la volonté, qui est une entité abstraite, bien qu'il puisse revêtir une forme volontaire en certaines circonstances. Cette relation immédiate, par-delà les éléments données et constituée, avec l'autre que soi, cette perpétuelle production de soi-même par le travail et la praxis, c'est notre structure propre." Critique de la Raison dialectique
«Donc j'étais tout à l'heure au jardin public. La racine du marronnier s'enfonçait dans la terre juste au-dessous de mon banc. Je ne me rappelais plus que c'était une racine. Les mots s'étaient évanouis et, avec eux, la signification des choses, leurs modes d'emploi, les faibles repères que les hommes ont tracés à leur surface. J'étais assis, un peu voûté, la tête basse, seul en face de cette masse noire et noueuse entièrement brute et qui me faisait peur. Et puis j'ai eu cette illumination. Ca m'a coupé le souffle. Jamais avant ces derniers jours, je n'avais pressenti ce que voulait dire "exister".» La Nausée
Déclarer que l'existence est absurde c'est dénier que l'on puisse un jour lui attribuer une signification ; dire qu'elle est ambiguë c'est affimer que sa signification n'est jamais fixé, qu'elle doit constamment être méritée!
Simone de Beauvoir
«On ne naît pas femme, on le devient»
Simone de Beauvoir
"L'Homme ne peut rien vouloir avant d'avoir d'abord compris qu'il ne doit compter sur personne que lui ; qu'il est seul, abandonné sur cette terre parmi ses responsabilités infinies, sans secours, sans aucun autre objectifs que celui qu'il se fixe, sans aucun autre destin que celui qu'il se forge sur cette terre."
Jean-Paul Sartre
«Si l'homme est ce qu'il est, la mauvaise fois est à tout jamais impossible et la franchise cesse d'être son idéal pour devenir son être ; mais l'homme est-il ce qu'il est et, d'une manière générale, comment peut on être ce qu'on est, lorsqu'on est comme conscience d'être ? Si la franchise ou la sincérité est une valeur universelle, il va de soi que sa maxime « il faut être ce qu'on est » ne sert pas uniquement de principe régulateur pour les jugements et les concepts par lesquels j'exprime ce que je suis. Elle pose non pas simplement un idéal du connaître mais un idéal d'être, elle nous propose une adéquation absolue de l'être avec lui-même comme prototype d'être. En ce sens, il faut nous faire être ce que nous somme.»
L'Être et le Néant (première partie, chapitre deux)
"Pour obtenir une vérité quelconque sur moi, il faut que je passe par l'autre."
(L'existentialisme est un humanisme)
«Pas besoin de gril : l'enfer, c'est les autres
(Huit clos)